Réflexions sur le sens de la vie, et sur le papier

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Voici une similitude frappante entre le cycle de vie du papier et le cycle de la vie des humains : avec le vieillissement viennent la faiblesse et l’usure. Quel oiseau de malheur, vous dites-vous peut-être! Chose certaine, l’espèce humaine a besoin d’une infusion de jeunesse et de force afin de se perpétuer; même chose pour les fibres de papier. Plus on les recycle (en pratique, c’est entre quatre et neuf fois), plus elles s’affaiblissent. À un certain stade, elles doivent être remplacées.

Ce mélange de neuf et de vieux est nécessaire, pour les humains comme pour le papier. Bien entendu, les fibres recyclées sont excellentes, mais à la fin de leur durée de vie, leur remplacement par des fibres vierges est inévitable.

L’administration publique et les utilisateurs d’emballage doivent garder ces faits en tête chaque fois qu’ils exigent des niveaux de plus en plus élevés de fibres recyclées dans les emballages de papier. Ce n’est pas un problème au Canada, où la plupart des boîtes et des cartons d’emballage contiennent des fibres entièrement recyclées. Encore une fois, dans le cycle du papier, à un moment précis, la matière recyclée doit faire place à la matière vierge. On a besoin de cet apport, on ne peut s’en passer. C’est une question de survie.

Tout réside dans un juste équilibre.

John Mullinder

Executive Director Paper & Paperboard Packaging Environmental Council (PPEC)
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